Promu à l’épiscopat le 8 décembre 1899, il adopta le Roussillon et apprit le catalan. Il assura la charge d’évêque d’Elne et de Perpignan jusqu’en 1932. Il rétablit l’enseignement du catéchisme en catalan. En 1902, il organisa les Jeux Floraux à l’abbaye de Sant Martí del Canigó car ils ne pouvaient avoir lieu à Barcelone pour des raisons politiques. Son oeuvre de restaurateur fut considérable : on lui doit en particulier la restauration du monastère de Sant Martí del Canigó. Il fonda la Revue historique et littéraire du diocèse de Perpignan (1921 - 1934). Passionné par l’histoire, il publia des essais biographiques, et de nombreuses monographies, résultats de ses recherches historiques.
De nombreuses distinctions ont couronné ses mérites et une médaille de la Reconnaissance Catalane a fixé dans le bronze son effigie et l’image de l’abbaye qu’il a contribué à faire restaurer. Son buste, sculpté par Gustave Violet, surmonte le sarcophage de granit où il repose à Sant Martí del Canigó.
En 1910, Mgr de Carsalade du Pont avait écrit à Frédéric Mistral, fondateur du Félibrige, pour l’informer des fêtes félibréennes et catalanes des 5 et 6 juin à Perpignan.
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Patrimoine Écrit • Direction de la Culture • Ville de Perpignan