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Belloc, Jean-Baptiste
Bogaërt, Agnès
Chastenet, André de
Chauvenet, Marcel
Faraill, Gabriel
Gili, Marcel
Maillol, Aristide
Maldès, Raymonde
Manalt, Célestin
Maureso, Roger
Paredes i Fonollà, Miquel
Peyre, Charles Raphaël
Sudre, Raymond
Violet, Gustave
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Gustave Violet |
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Histoire du Monument aux Morts de la guerre de 1914-1918
Comme la plupart des communes, Perpignan souhaite ériger un monument pour commémorer le sacrifice des soldats tués durant la Première Guerre mondiale. C’est lors du conseil municipal du 16 mai 1919 qu’une subvention est votée en faveur du Comité d’érection d’un Monument aux Morts du département et de la Victoire.
C’est le 2 novembre 1924 que l’œuvre monumentale de Gustave Violet est inaugurée en présence de Victor Dalbiez, député des Pyrénées-Orientales et ministre des régions libérées.
Érigée pour rendre hommage aux 8400 soldats morts lors de la Grande Guerre, l’œuvre est grandiose : « il [Violet] a voulu glorifier nos morts roussillonnais en faisant revivre leur vie, leur sang, leur être, leur race qui, suivant l’énergique expression de l’auteur « est le fruit du sol, de la montagne, de la plaine et des roches qui vont mordre la mer ». Il a cherché, dit-il, de larges masses et laissé au marbre rose de Villefranche toute la fraîcheur de la roche, s’efforçant d’exprimer avec ces pierres dures et rugueuses les formes rudimentaires de ces personnages »(1).
Victor Dalbiez souligne lors du discours d’inauguration « la tristesse des mères et des épouses… à côté du soldat couronné par la gloire. Gustave Violet a représenté dans une heureuse vision d’avenir, deux personnages : l’Abondance et la Paix. C’est le symbole même de nos désirs et de nos espoirs »(2)
La sobriété des personnages et leur douleur contenue sont une constante dans les monuments aux morts que Violet réalisa dans notre département. Il faut dire que Violet haïssait cette guerre à laquelle il prit part lorsqu’il fut mobilisé en 1915 et qui coûta la vie à son grand ami l'écrivain Louis Codet.
(1) Aragon, Henry. Portraits roussillonnais. Perpignan, Imp. Gillles et Dufour, 1925.
(2) In : L’Indépendant des Pyrénées-Orientales, 3 novembre 1924.
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