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Belloc, Jean-Baptiste
Bogaërt, Agnès
Chastenet, André de
Chauvenet, Marcel
Faraill, Gabriel
Gili, Marcel
Maillol, Aristide
Maldès, Raymonde
Manalt, Célestin
Maureso, Roger
Paredes i Fonollà, Miquel
Peyre, Charles Raphaël
Sudre, Raymond
Violet, Gustave
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Jean-Baptiste Belloc |
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Histoire des Temps futurs
Pendant l’été 1895, le sculpteur adresse une lettre au conseil municipal dans laquelle il se propose de faire don à la ville de Perpignan et au département de sa dernière statue « Les Temps futurs ». Cette oeuvre lui a valu une 3ème médaille au Salon des Artistes français de 1895. La statue représente un artisan au travail : sur une enclume antique, il transforme en charrue des glaives et des épées. C’est le symbole de la paix future.
Le 11 avril 1897 eut lieu l’installation des Temps futurs au square des Platanes. L’oeuvre en bronze faisait face au Monument commémoratif de la guerre de 1870-1871. Cette oeuvre fut détruite pendant l’hiver 1941-42, lors de la réquisition des métaux non ferreux.
Dans le Journal maritime, commercial et illustré de 1896 (1), on trouve un dessin à la plume de A. Vigo qui reproduit fidèlement ce bronze sur son socle, ainsi qu' un poème de Joseph Fons (2)« Temps futurs », et un texte de Joseph Payret, directeur de ce périodique, qui analyse l’oeuvre de J. B. Belloc : « ... On ignore généralement combien le bronze rend difficilement l’expression de la vie. Le marbre a moins de durée mais il excelle à faire valoir le génie de l’artiste. Le bronze, matière mate où la lumière s’écrase, semble interpréter avec moins de vérité l’effort de la pensée créatrice. Cette difficulté, Belloc l’a surmontée d’une façon souveraine. Son oeuvre est d’une impressionnante éloquence. Le rude ouvrier qui brise de son marteau vaillant le fer cruel, et transforme les épées meurtrières en socs de charrues, en cet outil bienfaisant qui fournit à l’homme le pain de chaque jour, procède d’une conception consolante et féconde...».
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