•1905 : naissance à Prades le 25 mai
•1921 : élève de Josep Morell
•1922 : École des Beaux-Arts à Barcelone
•1923 : École Gauthier à Bordeaux
•1924/1928 : service militaire au 33ème régiment d’aviation à Mayence
•1928/1929 : élève de Fons-Godail à Perpignan
•1929 : intègre les services municipaux
•1933 : expose des natures mortes et des paysages
•1934 : participe à l’exposition artistique de la Jeunesse Ouvrière Catholique (JOC)
•1936 : Salle Arago
•1938 : chef de Bureau à la mairie de Perpignan ; expose chez Vivant
•1938-1939 : donne des cours post-scolaires de paysage aux Beaux-Arts
•1939 : avril, rencontre  les peintres Antoni Clavé, Pedro Flores et Carles Fontseré enfermés au camp d’internement des Haras. Il fait libérer ces artistes avec lesquels il entretiendra une profonde amitié…mais aussi de nombreux artistes enfermés dans les camps de réfugiés républicains
•1939-1940 : est mobilisé
•1940 : entre en Résistance en diffusant un journal de la Résistance, La Vérité
•1941 : dirige le service municipal de ravitaillement et de rationnement
•1942 : reçoit la charge du recrutement-organisation-propagande de la Résistance à Perpignan
•1943 : adjoint au recrutement-organisation-propagande des M.U.R. (Mouvements Unis de la Résistance) « Vivès aborde une nouvelle phase de son évolution, il a, entre autres leçons, médité celles des réalistes et des impressionnistes : il nous offre une synthèse de ces visions si différentes »
•1944 : fait sauter le Bureau des renseignements militaires de Perpignan, le 26 janvier ;  se cache en juin à Latour-de-France puis est détaché au Comité Départemental de la Libération ; est détaché, en août,  comme conservateur de musée et réalise des stages muséographiques au Musée d’Art Moderne sous la direction de Bernard Dorival et au Musée du Louvre ; expose à la salle Arago et à Prades
•1944/1968 : conservateur du musée Rigaud de Perpignan
•1946 : participe au Salon des Artistes Indépendants
•1947 : expose à la salle Arago ;  chez Chappe-Lautier et au Salon des Artistes Méridionaux à Toulouse puis au Salon des Artistes Indépendants roussillonnais à Perpignan
•1948 : exposition à l’Institut d’Études Occitanes à Toulouse, au Salon d’art de Banyuls-sur-Mer et à la salle Arago « Il demeure le peintre romantique du Roussillon »
•1948/1968 : chargé de cours de peinture et de paysage aux Beaux-Arts de Perpignan
•1946 : participe au Salon des Artistes Indépendants
•1947 : expose à la salle Arago ;  chez Chappe-Lautier et au Salon des Artistes Méridionaux à Toulouse puis au Salon des Artistes Indépendants roussillonnais à Perpignan
•1948 : exposition à l’Institut d’Études Occitanes à Toulouse, au Salon d’art de Banyuls-sur-Mer et à la salle Arago « Il demeure le peintre romantique du Roussillon »
•1948/1968 : chargé de cours de peinture et de paysage aux Beaux-Arts de Perpignan
•1949/1950 : salle Arago
•1951 : participe à l’exposition d’art religieux à Perpignan et au Salon d’hiver à Paris
•1953/1955 : salle Arago
•1991 : décède le 25 décembre à Saint-Cyprien

La Promenade des Platanes et le Square ont été représentés à maintes reprises par Martin Vivès. Cet endroit de la ville lui était très familier puisqu’il demeurait dans le quartier ;  sa mère tenant un café à proximité, on peut imaginer que la Promenade était aussi le terrain de jeu privilégié de Vivès enfant. « Le paysage urbain comme le paysage rural est celui d’un promeneur attentif qui s’attache à la banalité du quotidien pour en tirer l’essence de notre vie(1)». D’ailleurs le peintre considérait  que quand on savait peindre un arbre on savait tout peindre.
Les représentations de la Promenade restituent aussi les moments forts de la foire de la Saint-Martin (Le Tramway, 1954 et La Foire de la Saint- Martin, 1950 ) et permettent à l’artiste d’étendre sa palette chromatique lorsqu’il croque les baraques des forains ou les attractions. Là, les couleurs variées et intenses nous enivrent et nous font revivre la foire, entre foule et flonflons.

(1) Canal, Laetitia. Le Paysage dans la peinture de Martin Vivès. Domitia, 11, 2010, p. 139-150.