Quelques repères biographiques
•1863 : naissance à Pamiers de Jean-Baptiste Belloc le 30 avril
•1865 : les parents de Jean-Baptiste Belloc s’installent en Roussillon
•1878 : il commence ses études de dessin à Perpignan dans l’atelier du sculpteur Lacombe chez qui son père avait longtemps travaillé
•1881 : boursier de la ville de Perpignan et du département des Pyrénées-Orientales, il part à Paris pour continuer ses études
•1882 : il est admis sur concours à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris en section sculpture. Il fut le brillant élève de Dumont, Bonnassieux et Thomas. Les succès ne tardent pas à couronner ses efforts
•1883 : première série de médailles qui récompensent son travail de sculpteur débutant avec Le Prophète Élisée, Puget sculptant le Milon de Crotone (Musée H. Rigaud, Perpignan), Mireille (Musée H. Rigaud, Perpignan)
•1888 : il exposa au Salon des Artistes Français et obtint une mention honorable avec un buste en marbre
•1890 : 1er Second Grand Prix de Rome pour son oeuvre « L’Âge d’or ». Il faisait alors partie de l’atelier d'Antonin Mercié
•1895 : inauguration du Monument commémoratif de la guerre de 1870-1871. L’oeuvre fut déplacée en 1970 avant l’inauguration du Palais des Congrès et de la Jeunesse
•1897 : le 11 avril, installation des Temps futurs au square des Platanes. L’oeuvre en bronze faisait face au Monument commémoratif de la guerre de 1870-1871. Cette oeuvre fut détruite pendant l’hiver 1941-42, lors de la réquisition des métaux non ferreux
•1898 : séjour en Tunisie où il travaille en collaboration avec son ami l’architecte catalan Resplandy : bas-reliefs de monuments publics et du casino de Tunis, statue du Général La Moricière pour la ville de Constantine (1908). Il commence alors une carrière de sculpteur orientaliste : Portrait du Bey de Tunis (Musée H. Rigaud, Perpignan).
Il réalise le buste en bronze Monument Lazare Escarguel qui est placé à l’entrée de la promenade de la Pépinière (plan d’ensemble et socle de Henrion, ingénieur-architecte). Ce monument a été fondu sur ordre du gouvernement de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.
•1899 : commande du Ministre des Beaux-Arts d’une statue en marbre destinée au jardin public de la ville de Perpignan. En juillet 1899, le conseil municipal « donne suite au projet d’installation d’une oeuvre monumentale au square des Platanes » : la commande est officiellemnt passée à Belloc et la somme de 13 000 F est engagée dans ce projet. À la même époque, il travaille sur des statuettes de petit format éditées par Barbedienne : au Salon de 1899, il présente une Walkyrie en argent, or, bronze, ivoire et pierres précieuses qui lui a été commandée par Jules Pams, député des P.O.
•1901 : une maquette de l’oeuvre Le Printemps et Bacchus est présentée au conseil municipal le 15 novembre 1901
•1904 : le conseil d’administration de L’Indépendant lui demande d’exécuter un buste en marbre de Jean Laffon, ancien rédacteur en chef du journal. L’oeuvre est destinée à la salle de rédaction
•1905 : inauguration du Printemps et Bacchus ou fontaine monumentale
•1908 : deux artistes catalans exposent au Salon de la Société des Artistes français : Raymond Sudre et Jean-Baptiste Belloc. Sudre y présente le groupe Montanyes Regalades et un monument au peintre X., tandis que Belloc y expose un monument immense qui représente le Général Lamoricière, destiné à la ville de Constantine, et un monument à Justin Massicault, ancien Résident Général de France en Tunisie, pour la ville de Bizerte
•1919 : il meurt à Paris. Il est inhumé à Perpignan au cimetière Saint-Jacques dans le tombeau familial. Lors de ses funérailles, un hommage public est organisé par la ville de Perpignan et la Société des Amis du Musée de Perpignan. De nombreux artistes locaux (Sudre, Violet, Manalt...) viennent rendre un dernier hommage au grand sculpteur dont le talent avait franchi les frontières de l’Hexagone.
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